Zaporogues - gabriellevy/wiki-extremis GitHub Wiki

Idéologie

Les zaporogues aiment avant tout la liberté, les sentiments exacerbés, et les grands espace. Les structure rigides et polluées des grandes villes les révulsent, de même que tout ce qui est organisé en profondeur et tout ce qui est basé sur la planification longue durée et la réflexion pure. Ils préfèrent agir impulsivement, obéir à leurs sentiments violents, c'est pour eux ce qui fait la différence entre vrais humains et robots du consul.

Doctrine sur la magie

Ils sont chamanistes et considèrent que toute magie vient de la nature et s'exprime à travers elle, en particulier via les animaux qui veillent sur les humains sous formes d'un esprit totem. Beaucoup portent un nom ou un surnom d'animal qui reflète leur personnalité. Plus ils pratiquent la magie plus leur nom d'animal chamanique prend le pas sur leur ancien nom et plus leur comportement se rapproche de celui de cet animal.

Cette magie est tout à fait acceptée et encouragée tant que ce sont les chamans qui la pratiquent. Les amateurs qui expérimentent eux-mêmes sont par contre réputés dangereux. Sans être interdits, ils sont mal vus et rarement acceptés dans les communautés zaporogues.

Religion

Ils sont extrêmement curieux de religion et très respectueux des prêtres quels qu'ils soient. Le résultat est que même si le chamanisme Tengri domine parmi leur peuple ils sont de religions très variées et font des synthèses souvent étonnantes entre les différentes croyances qui leur plaisent.

Ils ont l'habitude d'emmagasiner les superstitions. À chaque fois qu'ils rencontrent une personne qui croît en quelque chose de nouveau et de frappant ils se mettent rapidement à y croire eux aussi et à imiter ses habitudes. Les plus vieux finissent par obéir à tellement de principes et de proverbes du monde entier qu'il leur faut un temps fou pour prendre la moindre décision. L'autre résultat de toutes ces croyances en des superstitions est qu'une fois que suffisamment de zaporogues en sont convaincues, elles finissent par exister réellement, comme toujours sur Extremis. Il s'ensuit que les zaporogues où qu'ils aillent sont suivis de divers fantômes, objets porte bonheur ou porte malheur, et que quand on se joint à leur groupe il est très recommandé de se mettre au courant des gestes à faire ou ne pas faire pour se garder du mauvais œil.

Technologie

Les zaporogues, de part leur mode de vie nomade loin de la ville et de ses sources d'énergie, doivent s'appuyer sur une technologie simple et fiable. Ils construisent à partir de bois, de peaux, ne s'équipent que d'objets qui ne risquent pas de tomber en panne à 1000 km du plus proche réparateur. Ainsi, même si ils ont des véhicules à moteur, ils utilisent aussi énormément les chevaux et les dromadaires. De la même manière ils s'arment souvent de fusils mais ne répugnent pas à chasser à l'arc et avec des pièges élaborés.

Profils types attirés par cette idéologie

Devenir zaporogue intéressera avant tout les personnes éprises de liberté et d'impulsivité, ceux qui suivent leurs sentiments et réfléchissent ensuite. Il faudra aussi qu'elles ne soient pas effrayées par la vie à la dure, la chasse dans le froid, les combats contre les loups, les ours et les mutants.

Le principal changement qui s'opère chez les apprentis qui deviennent zaporogue est que leur sensibilité devient extrême : amour, haine, amitié, envie, vengeance, tous les sentiments les plus puissants sont encore décuplés, rendant son comportement de plus en plus passionné et imprévisible. C'est ce qui rend les zaporogues à la fois de charmants compagnons très recherchés car plus chaleureux qu'aucun homme, mais aussi des gens très inquiétants car agissant souvent de manière imprévisibles à cause de leurs coups de sang brusques.

Organisation politique

Leur organisation politique dépend directement de leur mode de vie basé sur le nomadisme et la liberté : ils sont dispersés en une multitude de clans aux coutumes et religions différentes. Ces clans sont mobiles, ils leur arrive souvent de fusionner, de se séparer et les cosaques sont très largement libres de passer de l'un à l'autre. Leur coterie est néanmoins centrale dans leur vie mais d'une manière profondément sentimentale. Un zaporogue ne se demande jamais ce que sa coterie fait pour lui, il l'aime d'une manière abstraite désintéressée et il aime tous les autres zaporogues comme des frères. Ainsi même ils n'ont aucune autorité centralisée et quasiment aucune loi s'appliquant à toutes les tribus, ils peuvent tout de même s'unir et agir de concert quand un véritable danger les menace. Mais dès le danger éloigné ils repartiront chacun de leur côté sans un regard en arrière.

Les unités les plus structurées politiquement sont les setchs où se trouvent des garnisons et des marchands en permanence. Ici un Kochevoï élu par les habitants a une autorité relative sur les environs. Son autorité devient par contre écrasante et indiscutable en cas de guerre ou de gave menace. Il a a lors droit de vie et de mort sur toutes les personnes présentes.

Fondateur

Un genre de Tarass Boulba de Gogol ? ====> À lire

Apparence et style

Vestimentaire

Lieux de vie

Ils ne vivent que très peu dans les villes et encore moins dans La capitale qu'ils trouvent oppressante et trop policée. Ils préfèrent les grands espaces et la liberté et sont très largement nomades. On les trouve donc dans une multitude d'endroits de l'atlantique au pacifique sur presque tout le continent eurasien. Ils sont sans conteste la coterie la plus répandue au monde, qu'ils considèrent comme leur terrain attitré et même leur responsabilité que le consul leur confie.

Leur quartier est Suresne. Ils vivent ainsi proches du bois de Boulogne car ils ont beaucoup de mal à se passer de verdure. Ils ont néanmoins un quartier urbain de qualité quoique petit. Si ce n'est pas le plus impressionnant, il a le mérite d'être construit avec goût et d'être capable d'accueillir les tribus qui viennent périodiquement dans la ville.

En dehors de la grande ville ils vivent surtout dans des yourtes et des petites agglomérations construites en bois dans les lieux d'importance stratégiques comme les embouchures de fleuves. Il les appellent Setch.

Ils ont des temples dans toutes leurs villes, aussi variés que leurs très nombreuses religions. Pour leur religion principale, qui est le chamanisme Tengri, ils n'ont pas de temple : seulement des sanctuaires disséminés dans le monde entier en pleine nature.

Musiques et sons associés

Les zaporogues sont réputés pour tous les arts mais c'est dans la musique qu'ils sont les plus impressionnants, c'est par elle qu'ils touchent le plus au cœur. Chaque zaporogue se doit d'au moins savoir chanter et le fait avec sa tribu en de nombreuses occasions, en particulier à chaque fête religieuse. Ils peuvent alors amener à des niveaux d'émotion déchirantes n'importe qui ; mais, couplé à leur nature sensible, c'est surtout sur les zaporogues eux-mêmes que l'effet est puissant. Une simple chanson selon son rythme, son thème et sa tonalité, peut tout aussi bien faire pleurer une tribu entière que la pousser dans une frénésie terrifiante.

=> prendre comme musique debase la chanson russe de Tchaïcowsky dans casse-noisettes

Influence et rôle politique

Rapport au consul et à la constitution

Les zaporogues, de part leur sens de la liberté et leur manque de patience envers les lois complexes, détestent la politique alambiquée de la Ville. Ils ont de ce fait un rôle très mineur dans la politique malgré leur très grand nombre estimé, qui leur permettrait probablement d'être une coterie majeure si ils le souhaitaient.

Loin de leur causer des problèmes cette attitude est très bien vue par les autres côteries et même par le consul. Car les zaporogues sont un concurrent de moins en politique et restent extrêmement respectueux des rares règles qui s'appliquent encore à eux dans les steppes où ils aiment le plus séjourner. Ainsi ils laissent libre accès aux voyageurs quelle que soit leur coterie. Ils les accueillent même chaudement car dans la steppe l'hospitalité est un devoir sacré. Bien des voyageurs perdus ont eu la vie sauve grâce à un nomade zaporogue au point qu'ils sont synonyme de bon présage pour les marchands. Ils obéissent aussi sans discuter aux ordres du consul qu'ils appellent leur tsar et seul véritable Souverain. Enfin, ils surveillent les frontières les plus éloignées des terres encore accessibles aux hommes dans la grande eurasie. Ils combattent donc régulièrement les mutants non humains et sont un service de renseignement précieux pour le consul là où ses robots espions ont du mal à pénétrer. Il arrive même qu'ils fassent le travail des hurleurs dans les endroits les plus reculés.

Métiers

Les activités principales des zaporogues sont l'élevage, la chasse et le commerce. Ils font paître d'énormes troupeaux de vaches, chèvres ou moutons dans les étendues des steppes et vendent lait et laine à des prix imbattables car ils ont besoin de très peu d'argent pour vivre selon leur goût. Ils sont aussi des trappeurs redoutables experts dans la récolte des fourrures.

Ils sont renommés dans presque toutes les disciplines artistiques. Que ce soit la musique, la poésie, le roman, la danse, la peinture, le cinéma. Ils sacrifient tout à cette passion au point qu'ils ne sont pas choqués de vivre dans des taudis si leurs salles de spectacles restent somptueuses et ridiculisent celles des autres coteries. Leurs petites villes perdues dans les steppes ont toujours un théâtre. Celui de leur quartier de Suresne est le plus grand et le plus beau de la Ville et contraste violemment avec la simplicité des habitations qui l'entourent.

Rapports aux autres coteries

Bien qu'ils soient accueillants et bien vus car très utiles, les zaporogues sont trop différents dans leurs manières de vivre et de penser pour réellement s'entendre avec une autre coterie quelle qu'elle soit. Derrière les banquets de bienvenue pour les étrangers, le mépris pour les citadins-comme ils les appellent-, n'est jamais loin.

En conséquence ils n'ont aucun véritable allié même si ils sont très souvent en contact avec les coteries qui opèrent loin de la Ville. Par exemple les Conquistadors, qu'ils appellent souvent à l'aide quand des ennemis trop puissants les menacent et qu'une opération militaire officielle est nécessaire.

Influences

russes, cosaques, turcs animistes nomades