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Soudure réalisée par Arnaud sur de l'étain

Atelier soudure brasure avec réalisations et réparations dans le garage du Proto 204 dans le cadre des activités de la Diagonale Paris-Saclay

Vous avez un jouet à réparer et à ressouder ? Apportez la Cadillac qui dormait dans votre cave au Proto !

Certains éléments demande un soudage très fin. Le maniement est précis mais assez simple. La soudeuse-à-point-réglable-par-impulsions pour les éléments rechargeables au lithium est décrite ici

Réalisations

Deux ateliers pour le soudage et le travail du bois sont dans le hangar extérieur du Proto.

création

réalisation de barbecue Par Marc avec des pièces de récupération plan ici

ou ce modèle d'Arnaud B. avec une ancienne jante

réparation

pièces en inox

La louche est bien abîmée

après brasure à l'argent par José

Table à repasser de la maison de Quartier de Palaiseau en 2 morceaux

Voici les 2 pièces ressoudées pour Séverine par Maxime.

Soudage d'une pièce métallique. Même une poussette en aluminium a été réparée par Jean !

carriole

Comme autrefois, nous construisons des carrioles à vélo avec 2 roues récupérées de vélo enfant (proposition de Jean)

Principe

Dossier réalisé par Maxime

La soudure / Brasure

1- Définitions

Soudure : La soudure consiste à faire fusionner les deux parties. Pour cela, il faut les amener à une température suffisante pour qu’elles fondent. La chaleur que vous apportez se concentre directement sur la zone à souder. Sa température correspond au point de fusion des matériaux à lier.  Brasure : Le brasage ne passe pas par la fonte des métaux à souder, mais par celle du métal d’apport dont le point de fusion est bas, il nécessite des températures moins élevées que pour la soudure La brasure s’applique à toutes sortes de métaux, comme le cuivre ou l’acier, ainsi que pour des composants non métalliques, comme le graphite, l’alumine, le carbure de tungstène et même le diamant. Elle est généralement réservée à des travaux plus fins que la soudure. Elle permet de conserver les propriétés physiques des métaux, puisqu’ils ne sont pas eux-mêmes fondus. Elle prévient également tous les risques de déformation des métaux

2- Types de soudages / Brasage

TIG : Tungsten Inert Gas, Un arc électrique entre une électrode et les pièces à souder chauffe les pièces et fait fondre le métal d’apport. Technique difficile à maitriser, s’utilise pour les travaux de précisions et pièces de faibles épaisseurs. Nécessite un matériel spécial et un gaz de protection assez onéreux.

Exemple de réalisation

MIG : Metal inert gaz et Metal active gas. Un arc électrique au bout d’un fil de métal d’apport fait fondre les pièces à souder en même temps que le fil. Assez facile a mettre en œuvre après réglage, polyvalent, c’est un peu la soudure pour les nuls. Travail sur de fortes épaisseurs possible. Nécessite un matériel spécial et un gaz de protection assez onéreux.

Exemple de réalisation

ARC : Un arc est généré au bout d’une baguette de soudure enrobée faisant fondre les pièces et la baguette d’apport. Peut cher et extrêmement versatile pour les métaux ferreux, ne nécessite pas de gaz (l’enrobage est autour des électrodes), cela demande un tour de main pour faire de belles soudures.

Exemple de réalisation

Brasure: Les pièces à braser sont chauffées et le métal d’apport fond à leurs contacts. Très facile à mettre en œuvre pour un cout réduit. Matériel pouvant être basique ou pas

Exemple de réalisation

3- Températures

En fonction des matériaux a assembler, le métal d’apport, le gaz de protection éventuel et la température a atteindre varient énormément. De 90 a 450deg pour l’étain (brasure tendre), 600 a 900 deg pour l’argent (brasure forte). 3400 a 4000 deg pour le TIG et 1500 deg pour le MIG.

4- Pre-requis

Pour faire une bonne (je n’ai pas dit belle !!) soudure / brasure, il faudra veiller a un bon nettoyage des pièces a assembler. Nettoyage mécanique (meulage, papier de verre, limage…) suivit d’un nettoyage chimique (Flux ou décapant liquide ou en pate, acide…). De même pour les équipements nécessitants un contact (masse), il faudra veillez a ce que les emplacements des cosses soient propre et au plus prés de l’emplacement de a soudure. Dans certaines conditions, un dispositif de dissipation de la chaleur sera nécessaire afin de ne pas transpercer les pièces à souder ensemble (Notamment pour l’aluminium). 5- Sécurité

Toutes ces techniques ont une chose en commun, pour faire fondre un matériau, il faut le faire chauffer, beaucoup chauffer. Un minimum de protection et de prudence (je dirai bon sens) sera donc nécessaire. D’une simple pince ou support pour ne pas se bruler les doigts pour la brasure à l’étain, au masque/gants/tablier/extincteur pour la soudure a l’arc.

Il faudra aussi veiller à l’environnement de travail (matières ou matériaux inflammables, ventilation..).

6- Conclusion

Il y aura donc quasiment autant de solutions de soudure ou brasure que de conditions d’assemblages. • Matériaux à assembler (identiques, différents, ferreux ou non) • Épaisseur des pièces à joindre (faible épaisseur ou différences d’épaisseurs) • Resistance de l’assemblage (souple ou rigide en fonction des contrainte mécaniques futures) • Limites de températures (Aluminium 660deg, Acier 1450deg, Tungstène 2400deg, carbure de tantale 3983deg…)

Il existe aussi bien d’autres méthodes de ‘soudure’. Par laser, par friction, par plasma, par vague, par induction, à froid, etc.) Elles restent pour la plupart réservés à des usages industriels du fait de leurs coûts et du matériel de mise en œuvre, même si la démocratisation de certaines techniques se fait de plus en plus présente (brasage par induction ou soudure à froid par exemple).

Il reste un point qui lui ne change pas, c’est que la soudure/brasure demande du temps et de l’entraînement pour en avoir une bonne maîtrise, et il est souvent nécessaire de faire des essais sur des pièces sacrificielles afin de trouver les bons réglages (températures, courant, intensité, débit de gaz…) avant de se lancer.

Liste des ateliers ici