parametres_de_calcul - Artelia/Mascaret GitHub Wiki
Après avoir rempli ces différentes couches qui permettent de renseigner les conditions géométriques, hydrauliques et limite du modèle, il est possible de paramétrer et effectuer des runs.
Dans le plugin Mascaret, cliquez sur le pictogramme 'Parameters' depuis la fenêtre principale.
Définir le mode de calcul (permanent, fluvial ou transcritique)
En fonction du mode de calcul, il faut préciser différentes informations dans les onglets de la fenêtre qui s'affiche.
Dans l'onglet Configuration, il faut renseigner les informations à mettre aux conditions limites.
Il peut s'agir de fichier .loi (qui vont être créé à partir de la couche loi remplies dans l'interface QGIS), ou d'événement pour lesquels il faut charger des fichiers d'observations.
Dans les autres onglets : modèle physique, condition temporel, condition initiale, résultats et sorties, il faut renseigner les champs en fonction de l'objectif poursuivi pour les différents critères de calcul.
Le temps maximum de calcul n'est pas pris en compte lors du calcul sur les événements de la table 'events' (= évènements)…
💡 Astuce :
En permanent, la logique voudrait que l'on utilise des conditions limites constante. Mais Mascaret offre la souplesse de pouvoir réaliser successivement plusieurs calculs permanent en faisant évoluer temporellement les conditions limites. Il est donc possible d'imposer un hydrogramme amont évolutif afin de disposer dans un seul run permanent des résultats pour différentes conditions de débit. Pratique pour l'étude des courbes de tarage !
💡 Astuce :
Le noyau Transcritique de Mascaret requiert des pas de temps relativement petit pour respecter la contrainte du nombre de courant inférieur à 1.0. Le nombre de courant est la vitesse de propagation physique des informations (caractéristiques amont et aval), soit Max|V + ou - C|, sur la vitesse de propagation numérique Dx/Dt. Plus la discrétisation en espace sera petite plus le pas de temps devra être petit. Dans les paramètres du noyau transcritique, il conseillé d'indiquer "Pas de temps variable" en fonction du nombre de courant et dans les paramètres temporels fixer le nombre de courant à 0.8. Les temps de calcul deviennent donc importants en transcritique, ce qui le rend moins adapté à une utilisation de prévision en temps réel mais par exemple peut être utilisé lors de modèle d'inondation à forte pente par exemple.
Extrait du guide notice LIDO (CETMEF Février 2000):
L'option Type de débordement progressif en lit majeur permet de considérer qu'il n'y a pas d'écoulement dans le lit majeur tant qu'il n'y a pas eu de débordement au-dessus des limites lit mineur/lit majeur.
Avant débordement dans le lit majeur, l'écoulement se fait donc uniquement en lit mineur, même si le lit majeur est plus bas que la cote de débordement lit mineur/lit majeur.
A partir du moment où la cote d'eau dépasse le niveau du point de débordement, l'ensemble du lit majeur est en principe alors, mobilisé. Cependant pour éviter une surestimation des volumes écoulés dans le lit majeur, Mascaret effectue un débordement progressif en lit majeur. C'est-à-dire que Mascaret va considérer qu'une partie seulement de l'écoulement en lit majeur participe à l'écoulement en lit majeur participe l'écoulement, l'autre partie étant considérée comme de la zone de stockage.
Le graphique suivant va permettre d'illustrer le phénomène et d'expliquer quelle proportion de section de lit majeur va prendre en compte Mascaret dans ses calculs.
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- Soit Zdeb la cote de débordement dans le lit majeur
- Soit Sl la section mouillée en lit majeur sous la cote Z de la surface libre
- Soit Sb la section mouillée de lit majeur située sous la cote de débordement
On va considérer que
$\alpha = (Sl-Sb)/Sl$ représente la proportion de la zone de lit majeur située au-dessus de la cote de débordement. La section de lit majeur prise en compte dans les calculs est donc:$Ss = (Sl-Sb)+\alpha\times Sb$ La section de lit majeur passera donc progressivement de la valeur nulle au début du débordement à la valeur Sl lorsque la valeur de Sb deviendra négligeable devant Sl.
La largeur au miroir réellement prise en compte en lit majeur Bs est alors donné par la formule :
$Bs = Bl- (1-\alpha)^2\times Bl$ .Ici Bl est la largeur au miroir à la cote 2 de la surface libre en lit majeur (valeur géométrique) et, en ce cas Bs=BL pour
$\alpha = 1$ et$Bs=0$ pour$\alpha =0$ .L'avantage de cette fonctionnalité est de ne pas surestimer les volumes de stockés, par contre l'utilisateur doit rester vigilant quant à l'utilisation de cette option, puisqu'en cas de crue debordante où on ne se pose pas la question du débordement progressif, la prise en compte ou non de cette option ne donnera pas les mêmes résultats.
Pour information, cette fonctionnalité de débordement progressif ne semble pas exister sous le logiciel Hec Ras, c'est-à-dire que soit l'écoulement se fait entre digues, soit l'ensemble du lit majeur est mobilisé (excepté d'éventuelles zones de stockages).
NB : L'option type de débordement progressif en zone de stockage fonctionne de la même manière que cette option.
Il est possible de mettre à jour l'abscisse de l'ensemble ou d'une partie des éléments géométriques.
Pour cela il faut aller dans le menu Tools>Update PK :
Puis sélectionner les éléments à mettre à jour et cliquer sur update.