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Joaquim Sorolla (1863-1923)

Source : Wikipédia - Joaquim Sorolla (1863-1923) - Walk on the Beach

Source : Wikipédia - Joaquim Sorolla (1863-1923) - Walk on the Beach

Dans le cadre de notre adhésion à l'Université Inter-Age (UIA), Gwenola et moi, suivons les conférences de Nathalie Galipeau, en mai 2023, celles sur Vermeer et en ce printemps 2024 celles sur Joaquim Sorolla. Il est né à Valence et est considéré comme l'un des grands noms de la peinture espagnole, et son œuvre diversifiée rencontre toujours un grand succès dans son pays. Admiratif de Vélasquez (1599-1660), et influencé par les impressionnistes (en termes de techniques et de sujets), qu'il critique pourtant sévèrement, Joaquim Sorolla propose une peinture moderne qui n'est pas toujours exempte d'une dénonciation sociale. Surnommé le "maître de la lumière" par Claude Monet (1840-1926), il excelle dans les scènes de plein air.

04 avril 2024

Au printemps 2016, Sorolla a fait l'objet d'une exposition au musée des impressionnistes à Giverny. En 2023, l'Espagne fête le centenaire de sa disparition. Son œuvre est considérable (4000 œuvres), c'est le peintre de la luminosité. Il est difficile de le rattacher à un mouvement, en tout cas pas à celui des impressionnistes qu'il a sévèrement critiqués. Il a vécu en parties à Valence, Madrid et New-York. Il est né, le 27 février 1863, à Valence au sein d'un milieu modeste. À l'age de deux ans, avec sa sœur Concha, il devient orphelin suite au décès du choléra de ses deux parents. Ils sont accueillis tous les deux chez la sœur de sa mère et de son beau-frère. Ce dernier est serrurier et tente d'inculquer ce métier à Joaquim, mais en vain. À l'issue de sa scolarité, il s'inscrit à l'école des Beaux-Arts pour y suivre des cours du soir. Il rencontre Antonio Garcia, photographe et amateur d'art, ce dernier devient son protecteur. Il a beaucoup écrit, il travaille sur la lumière. Il rencontre Clotilde, la fille d'Antonio qu'il épousera en 1888. En 1881, il effectue un premier voyage à Madrid. Il visite le musée du Prado pour y découvrir Vélasquez. Entre 1882 et 1884, il retourne à Madrid. En 1885, il obtient un grand succès à Valence avec son tableau El Crit del Palleter (« Le Cri du marchand de paille ») sur la guerre d'indépendance espagnole, qui lui vaut en 1885 une bourse de la Députation Provinciale de Valence pour aller à Rome, il entreprend ce voyage, il y rencontrera le peintre Pédro Gil. Avec lui, il va à Paris pour y visiter Le Louvre, expositions, salons, artistes qui rompent avec l'académisme. Il peint en extérieur sur le motif, rencontre l'académie espagnole de Rome, la peinture religieuse, en particulier, étude du Christ en croix (1882-1883) pour laquelle il se réfère à l'œuvre de Vélasquez représentée ci-dessous :

Source : wikipédia - Vélasquez (1599-1660) - Le Christ en croix (1632)

Source : wikipédia - Vélasquez (1599-1660) - Le Christ en croix (1632)

Son étude est représentée ci-dessous :

Source : Wikipédia - Joaquin Sorolla (1863-1923) - Etude du Christ (1883) - Collection privée à Madrid

Source : Wikipédia - Joaquin Sorolla (1863-1923) - Etude du Christ (1883) - Collection privée à Madrid

Ce voyage l'invite à un changement de thèmes et de style : à son retour en Espagne, il se lance dans des toiles aux motifs religieux, notamment L'Enterrement du Christ, avec lequel il n'eut pas le succès espéré. Ce tableau est représenté ci-dessous :

Source : https://arthive.com/es - Joaquim Sorolla (1863-1923) - L'Enterrement du Christ - Tableau détruit par l'artiste

Source : https://arthive.com/es - Joaquim Sorolla (1863-1923) - L'Enterrement du Christ - Tableau détruit par l'artiste

En 1888, il épouse Clotilde et ils partent en Italie, à Assise. Sa bourse arrive à échéance. Il faut qu'il vende ses tableaux pour faire vivre sa famille. Clotilde devient l'un de ses sujets et elle l'aide à résoudre ses problèmes. De retour en Espagne, ils lancent sa carrière en parallèle de leur vie familiale. En 1890, Maria, leur première fille née. En 1892, c'est la naissance de leur fils Joaquim qui prend le même prénom que son père. En peinture, la famille devient le sujet favori.

Source : Wikipédia - Joaquim Sorolla (1863-1923) - Vente des melons (1890) - Malaga, musée Carmen Thyssen

Source : Wikipédia - Joaquim Sorolla (1863-1923) - Vente des melons (1890) - Malaga, musée Carmen Thyssen

Marguerite

En 1892, du courant réalisme social, il peint le tableau intitulé Marguerite :

Source : Wikipédia - Joaquim Sorolla (1863-1923) - Marguerite (1892) - Saint-Louis USA

Source : Wikipédia - Joaquim Sorolla (1863-1923) - Marguerite (1892) - Saint-Louis USA

Le tableau représente trois personnages. La tête de la jeune-femme est penchée, son regard exprime le désarroi, son baluchon est posé à côté d'elle. Derrière elle, deux hommes, en uniforme de garde civil, ils la surveillent, elle est prisonnière. Dans le train, entre Valence et Madrid, dans un espace clos, un wagon de troisième classe, par deux fenêtres la lumière pénètre, symbole de la liberté. En référence à une pièce de Goethe (1749-1832), Marguerite tue sa fille. Marguerite est le terme utilisé à Valence pour qualifier les prostituées. Ce tableau, il l'a peint dans un wagon sur une voie désaffectée.

Et en plus, elles disent encore que le poisson est cher !

Source : Wikipédia - Joaquim Sorolla (1863-1923) - Et en plus, elles disent encore que le poisson est cher ! (1894) - musée du Prado

Source : Wikipédia - Joaquim Sorolla (1863-1923) - Et en plus, elles disent encore que le poisson est cher ! (1894) - musée du Prado

Sur la cale d'un bateau, le tableau présente, trois personnages, pécheurs, l'un soutient le haut du corps du blessé en lui appuyant une compresse, il est inconscient, son torse est en pleine lumière, on y aperçoit la médaille protectrice des marins qui n'a pas suffi à le protéger. Le titre du tableau est inspiré par un roman qui exprime le contraste entre le prix du poisson et la dangerosité du métier.

Retour de la pêche : halage de la barque (1894)

Source : Wikipédia - Joaquim Sorolla (1863-1923) - Retour de la pêche : halage de la barque (1894) - Paris, musée d'Orsay

Source : Wikipédia - Joaquim Sorolla (1863-1923) - Retour de la pêche : halage de la barque (1894) - Paris, musée d'Orsay

Ce tableau représente une barque de pêche tirée par deux bœufs (réalisme social). Il fut récompensé à Paris.

La traite des blanches (1894)

Source : Wikipédia - Joaquim Sorolla (1863-1923) - La traite de blanches (1894) - Musée Sorolla à Madrid

Source : Wikipédia - Joaquim Sorolla (1863-1923) - La traite de blanches (1894) - Musée Sorolla à Madrid

Ce tableau présente, dans un wagon de train troisième classe, cinq femmes avec baluchon et sac de voyage. Quatre d'entre-elles sont des jeunes-femmes prostituées. Elles sont assoupies, habillées modestement mais clinquant. La cinquième est une vielle dame qui les accompagne, une paysanne pauvre.

Triste héritage (1899)

Source : Wikipédia - Joaquim Sorolla (1863-1923) - Triste héritage (1898) - Source : Wikipédia - Joaquim Sorolla (1863-1923) - Fondation Bancaja à Valence

Source : Wikipédia - Joaquim Sorolla (1863-1923) - Triste héritage (1898) - Source : Wikipédia - Joaquim Sorolla (1863-1923) - Fondation Bancaja à Valence

Ce tableau présente, sur une plage de Valence, un religieux, des jeunes-enfants, dont un, malgré ses béquilles, est soutenu par le religieux. Il a du mal à se maintenir debout. Ils sont tous atteints de la poliomyélite, ils sont maigres. Le tableau a été présenté à l'exposition universelle de 1900 et y a obtenu le grand prix. Le religieux vient de l’ordre de Saint-Jean de Dieu, il accompagne dans leur baignade, des enfants handicapés et déshérités. Sorolla a demandé et obtenu l'autorisation pour peindre ce tableau.

Après le bain

Source : DailyArt - Joaquim Sorolla (1863-1923) - Après le bain (1892) - Musée Sorolla à Madrid

Source : DailyArt - Joaquim Sorolla (1863-1923) - Après le bain (1892) - Musée Sorolla à Madrid

Le tableau représente une jeune-femme assise sur le sol avec une grande serviette blanche. La présence du marbre au sol et sur le mur laisse à penser qu'elle se trouve dans des thermes. Le marbre est brillant et offre l'effet d'un miroir.

Le Salon de peinture et de sculpture (Wikipédia)

Le Salon de peinture et de sculpture, appelé de manière générique le Salon, est une manifestation artistique qui a eu lieu à Paris de la fin du XVIIe siècle à 1880. Il exposait les œuvres des artistes agréés originellement par l'Académie royale de peinture et de sculpture créée par Mazarin, puis par l'Académie des beaux-arts.

Le baiser de la relique

Source : Wikipédia - Joaquim Sorolla (1863-1923) - Le  baiser de la relique (1893) - Musée des Beaux-Arts de Bilbao

Source : Wikipédia - Joaquim Sorolla (1863-1923) - Le baiser de la relique (1893) - Musée des Beaux-Arts de Bilbao

Ce tableau est une scène de genre dans un contexte religieux. L'enfant de chœur, en aube blanche, vend des timbres religieux.

Le jour heureux

Source : wahooart.com - Joaquim Sorolla (1863-1923) - Galerie d'art moderne à Udine en Italie

Source : wahooart.com - Joaquim Sorolla (1863-1923) - Galerie d'art moderne à Udine en Italie

Ce tableau représente une jeune fille le jour de sa communion solennelle. Il s'agit d'une baraque de plage pauvre, en témoigne les planches disjointes et en mauvais état.

Les progrès de la médecine : Les chercheurs

Source : Wikipédia - Joaquim Sorolla (1863-1923) - Les chercheurs (1897) - Madrid, musée Sorolla

Source : Wikipédia - Joaquim Sorolla (1863-1923) - Les chercheurs (1897) - Madrid, musée Sorolla

Le tableau représente le laboratoire du Docteur Simarro Lacabra, lui est en plein travail, en blouse blanche, l'éclairage se focalise sur lui, le reste de l'assemblée est dans l'ombre. La couleur domine au premier plan, elle s'atténue ensuite. Sorolla admire Rembrant, comme lui, il s'intéresse au progrès scientifique.

Mère

Source : Wikipédia - Joaquim Sorolla (1863-1923) - Mère (1895-1900) - Madrid, musée Sorolla

Source : Wikipédia - Joaquim Sorolla (1863-1923) - Mère (1895-1900) - Madrid, musée Sorolla

En 1895, son épouse Clothilde met au monde Elina, il créé ce tableau hyper-minimaliste intitulé Mère. C'est une composition très épurée en nuances de blanc, on ne voit que le textile et le mur, le dessus de lit est en satin. Il est comparable au peintre américain Whistler (1834-1903), en particulier pour son tableau Symphonie en blanc n°1 : la jeune fille en blanc. Ci-dessous, quinze ans plus tard, voici Clothilde en robe de soirée :

Source : Wikipédia - Joaquim Sorolla (1863-1923) - Clotilde in evening dress (1910) - musée Sorolla à Madrid

Source : Wikipédia - Joaquim Sorolla (1863-1923) - Clotilde in evening dress (1910) - musée Sorolla à Madrid

Clothilde a quarante-cinq quand elle pose pour ce tableau, elle est très belle!

Portrait de Benito Pérez Galdós (1911)

Source : https://hispanicsociety.org/ - Joaquim Sorolla (1863-1923) - Portrait de Benito Pérez Galdós (1911) - Musée Benito Pérez aux Canaries

Source : https://hispanicsociety.org/ - Joaquim Sorolla (1863-1923) - Portrait de Benito Pérez Galdós (1911) - Musée Benito Pérez aux Canaries

C'est un portrait, important de son œuvre, de Benito Pérez Galdós . Sa main droite est en appui sur une canne, il fume une cigarette. Benito Pérez Galdós est un grand écrivain espagnol qui a écrit des œuvres de préoccupations sociales.

Portrait d’Aureliano de Beruete (1902)

Source : Wikipédia - Joaquim Sorolla (1863-1923) - Portrait d’Aureliano de Beruete (1902) - Musée du Prado à Madrid

Source : Wikipédia - Joaquim Sorolla (1863-1923) - Portrait d’Aureliano de Beruete (1902) - Musée du Prado à Madrid

Aureliano de Beruete et un homme politique qui s'est reconverti dans les arts : critique d'art (étude sur Vélasquez), peintre (tableau sur un chevalet). Lors d'un voyage à Paris, à Barbizon, il rencontre Monet. Il aide Sorolla à accéder à une clientèle aisée et désireuse de portraits masculins, d'hommes politiques.

Portrait de Amalia Romea, Senora Laiglesia

Source : Artworks - Joaquim Sorolla (1863-1923) - Amalia Romea, Senora Laiglesia (1897) - Collection privée

Source : Artworks - Joaquim Sorolla (1863-1923) - Amalia Romea, Senora Laiglesia (1897) - Collection privée

Amalia Romea, jambes tendues, elle déploie une magnifique robe, faite de dentelles et d'effets de transparence. Un voilage est disposé devant un paravent.

En cousant la voile

Source : Wikipédia - Joaquim Sorolla (1863-1923) - Cousant la voile (1896), Madrid, musée Sorolla

Source : Wikipédia - Joaquim Sorolla (1863-1923) - Cousant la voile (1896), Madrid, musée Sorolla

Dans un jardin, le long d'une allée sous une pergola, une voile est partiellement déployée, plusieurs femmes sont affairées à un travail de couture. Les couleurs sont diverses : le blanc de la voile, le rose de la robe, le rouge de la ceinture. Nous observons les jeux de l'ombre et de la lumière. Malgré la tâche compliquée de réparation de cette voile, il se dégage une impression de bonne humeur.

En raccommodant les filets

Analyser les couleurs et les jeux de lumières. La photo du tableau n'a pas été trouvée sur Internet.

Cap San Antonio

Source :  - Joaquim Sorolla (1863-1923) - Cap San Antonio - Collection privée

Source : - Joaquim Sorolla (1863-1923) - Cap San Antonio - Collection privée

Le cap San Antonio offre est un site sauvage, la mer est cristalline.

En transportant le raisin

Source : reproArte - Joaquim Sorolla (1863-1923) - En transportant le raisin (1900) - musée des Asturies à Oviedo

Source : reproArte - Joaquim Sorolla (1863-1923) - En transportant le raisin (1900) - musée des Asturies à Oviedo

À l'ombre, sous les arches, le raisin est transporté en vue de le faire sécher.

Fin de journée à Javea

Source : Artworks - Joaquim Sorolla (1863-1923) - Fin de journée à Javea (1900) - Collection privée

Source : Artworks - Joaquim Sorolla (1863-1923) - Fin de journée à Javea (1900) - Collection privée

Quatre pêcheurs hisse le bateau sur la plage, c'est la fin de la journée, les ombres sont plus importantes.

La plage

Source : Philadelphia museum of art - Joaquim Sorolla (1863-1923) - Enfants au bord de la mer (1903) - Philadelphia museum of art

Source : Philadelphia museum of art - Joaquim Sorolla (1863-1923) - Enfants au bord de la mer (1903) - Philadelphia museum of art

Au bord de la mer, deux gamins nus jouent, une très jeune-fille vêtue d'une jolie robe les observe. Elle tient son chapeau et sa robe pour contrer les effets du vent. Contrairement aux garçons, elle n'a pas les mêmes droits et se doit de rester habiller. Au large, un bateau (non visible sur la photo du tableau) est hissé par deux bœufs. La luminosité est très forte, les corps des enfants offrent un effet miroir.

Instantané Biarritz

En 1903, Joaquim Sorolla est au sommet de son art, il a acquis une stature internationnale. A Paris, en 1906, il participe à l'expostion de la galerie Georges Petit (1856-1920). Quatre-cent-quatre-vingt-dix-sept de ses oeuvres sont exposées. Dans ses nouvelles création, il prend en compte les conditions d'éclairage des salles d'exposition. Pour exemple le tableau Instantané ci-dessous :

Source : Wikipédia - Joaquim Sorolla (1863-1923) - Instantané (1906) - Musée Sorolla à Madrid

Source : Wikipédia - Joaquim Sorolla (1863-1923) - Instantané (1906) - Musée Sorolla à Madrid

Sur ce tableau, la ligne d'horizon est inexistante, à l'arrière plan figure Maria et au premier plan sa mère Clothilde coiffée d'une capeline qui dissimule son visage. Elle tient un appareil de photo et elle est entrain d'effectuer des réglages. L'appareil est un Kodak de 1902. C'est l'époque où la photographie est en plein essor grace en particulier à Louis Lumière.

Mes enfants

Source : WahooArt - Joaquim Sorolla (1863-1923) - Mes enfants (1904) - Musée Sorolla à Madrid

Source : WahooArt - Joaquim Sorolla (1863-1923) - Mes enfants (1904) - Musée Sorolla à Madrid

Ce tableau, peint en intérieur, est sombre. Ses trois enfants y sont représentés. Ses deux filles, en arrière plan vêtues de la même robe rouge. Son fils Joaquim est au premier plan. A droite, est représenté un tableau posé sur un chevalet. Ce tableau fait référence à celui de Vélasquez, Les Ménines (demoiselles d'honneur) représenté ci-dessous :

Source : Wikipédia - Diégo Vélasquez (1599-1660) - Les Ménines (1656) - Musée du Prado à Madrid

Source : Wikipédia - Diégo Vélasquez (1599-1660 - Les Ménines (1656) - Musée du Prado à Madrid)

et en relation avec John Singer Sargent, peintre américain et particulièrement connu pour son habileté dans les portraits.

Maria malade au Pardo

En 1906, pour favoriser la guerisson de sa fille Maria atteinte de la tuberculose, il fait l'acquisition d'une propriété sur la colline du Pardo. Cette propriété bénéficie du grand air en raison de sa situation en altitude et son éloignement de Madrid. Elle est proche du palais royal du Pardo, lui-même distant de six kilomêtres de la capitale. Le tableau Maria malade au Pardo représente sa fille :

Source : pubhist.com - Joaquim Sorolla (1863-1923) - Maria malade au Pardo (1906) - ?

Source : pubhist.com - Joaquim Sorolla (1863-1923) - Maria malade au Pardo (1906) - ?

Elle porte un manteau noir avec un col de fourrure, derrière elle, les sommets sont enneigés, son visage est légèrement grisé, elle est assise et adossée à une série d'oreillers sur lesquels l'ombre se dessine. Au dessus de sa tête, un triangle jaune, superposé à la montagne, est l'une des extrémité du parasol qui l'abrite du soleil.

Maria peignant au Pardo

Source : WikiArt.org - Joaquim Sorolla (1863-1923) - Maria peignant au Pardo (1907) - Collection privée

Source : WikiArt.org - Joaquim Sorolla (1863-1923) - Maria peignant au Pardo (1907) - Collection privée

Maria est convalescence, sa santé s'améliore, le parasol est ici représenté dans son entièreté, sur ses genoux, est posé la boîte de couleurs, nous sommes à la sortie de l'hiver 1906-1907, elle marche sur les traces de son père. Elle ne deviendra pas peintre professionnel, toutefois, elle épousera un peintre et mettra au monde une fille qui le deviendra.