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Vermeer (1632 - 1675)

Diane et ses compagnes

Diane et ses compagnes

Johannes Vermeer, Diane et ses compagnes, vers 1653-1656, La Haye, Mauritshuis.

Article Wikipédia.

La robe est verte, un symbole de purification se dégage de part le lavement des pieds de Diane.

Le christ chez Marthe et Marie

Le christ chez Marthe et marie

Le Christ dans la maison de Marthe et Marie, vers 1654-1656, Édimbourg, Galerie nationale d'Écosse

Marie assise aux pieds du Christ est attentive (vie contemplative) à son discours tandis que Marthe (vie active) est affairée aux tâches culinaires pour le bien recevoir. Le Christ regarde Marthe, tout en désignant Marie de sa main droite. Il semble que Vermeer approuve davantage l'attitude de Marie, c'est vraisemblablement aussi celle de l'Eglise.

La population de la ville de Delphes est pour trois quarts protestante tandis qu'un quart est catholique. Vermeer est opposé au protestantisme.

Tableaux de "peinture de cuisine" antérieurs à ceux de Vermeer.

Carel Fabritius, élève de Vermeer (atelier de Delphes, est connu pour son tableau Le chardonneret.

L'entremetteuse

L'entremetteuse

Johannes Vermeer, L'entremetteuse

Article Wikipédia

C'est une peinture de genre, en l'occurence une scène se rapportant à la prostitution. Les personnages : de gauche à droite, l'autoportrait de l'artiste, puis une courtisane, en rouge le client et l'entremetteuse qui reçoit une pièce de monaie de son client.

Une jeune fille assoupie

Une jeune fille assoupie

Johannes Vermeer, une jeune fille assoupie

Article Wikipédia

Les Objets : tapis oriental (nappe), coupe de fruits, dossiers des chaises (têtes de lion), Derrière la jeune fille, il y a peu de profondeur, une porte est ouverte sur une autre pièce,

L'identité de la jeune fille, elle est bien vétue, elle porte des boucles d'oreille, son statut, est-elle la maîtresse de maison ? une servante ? est-elle paresseuse ? négligente ? un pichet contient du vin, le verre est renversé, est-elle saoule ? la loi interdit au servante de porter des robes de soie et des bijoux, le tableau radiographié révèle un homme à la porte, un tableau au dessus de la jeune fille représentant Cupidon et un masque, est-elle amoureuse ? est-elle déçue ou trompée ? elle se trouve dans une posture qui prête à la réverie.

La liseuse à la fenêtre

La liseuse à la fenêtre

Johannes Vermeer, La liseuse à la fenêtre

Article Wikipédia

Ce tableau invite à la réverie, la fenêtre est largement ouverte, au premier plan le tapis oriental est sur la table, l'angle gauche de la pièce est mis en évidence, la fenêtre ouverte l'innonde de lumière, la jeune fille est reflétée sur sa vitre, elle est absorbée par la lecture d'une lettre, que contient cette lettre ? quel en est le sujet ? le passage au rayon X du tableau met en évidence un tableau représentant un Cupidon, la chaise est décorée de têtes de lion, la coupe de fruits est garnie, on a l'illusion du mouvement causé par les plis du tapis, l'usage des draperies (rideau vert), en référence à l'antiquité -> anecdote, histoire naturelle -> opposition de deux peintres, art de faire des trompes l'oeil.

L'officier avec la jeune fille riant

L'officier avec la jeune fille riant

Johannes Vermeer, L'officier avec la jeune fille riant

Article Wikipédia

L'officier est assis en 3/4 dos à contre jour, il porte un grand chapeau, la jeune fille tient un verre rempli de vin, elle semble petite (disproportion de taille), leur deux chaises sont décorées de tête de lion, quelle est la relation entre ces deux personnages, la séduction est-elle en jeu ? la caméra obscura a-t-elle été utilisée par l'artiste ? ou un fil induit pour repérer la position des objets ?

Quel est le commanditaire ? sans doute un riche bourgeois de Delphes, un prêt (avance) de 200 Florins est attribué à l'artiste.

Les objets : la carte qui représente une partie des Pays-Bas anime le mur, de cette carte vermeer change l'orientation et la légende, les couleurs (bleu pour la terre et ocre pour la mer, le chapeau (Arte, le chapeau de Vermeer) est en poils de castor, ces deux objets induisent le commerce, comptoir à Manhattan, New-Amsterdam.

La scène de séduction (le vin ressort de la séduction) ou scène de genre.

La laitière

la laitière

Johannes Vermeer, La laitière

Le tableau montre l'angle gauche de la pièce, la jeune femme est absorbée par la tâche, regarder l'arrière-plan, Vermeer montre généralement les classes aisées, ce qui n'est pas le cas ici, c'est une servante, ce tableau est à classer parmi les "kitchen pieces", la femme est robuste, le cadrage est rapproché, légèrement en contre plongée, le mur derrière est nu, le tableau donne une impression de relief, en particulier, sur les avants-bras et sur le front, elle porte un tablier bleu, son poids est perceptible, le nombre de couleurs est limité, principalement le bleu et le jaune, la couture de la robe est rouge, la matière est du chamois, elle a remonté ses manches en cuir, la couleur est bleu et jaune à la fois, en dessous du tablier, la jupe est rouge, on retrouve le bleu dans la nappe et le torchon, le jaune est mis en évidence par le pain, la huche en osier, le rouge se retrouve sur la cruche et le récipient. Suite à un examen radiologique, Vermeer a épuré l'arrière-plan, retiré un panier à linge. La lumière sur le mur n'est pas uniforme, elle converge vers la laitière. Vermeer joue sur la lumière pour donner du volume à l’œuvre, le mur est loin d'être uniforme, des petits trous apparaissent, le plâtre est abîmé, des clous sont apparents, la fenêtre de la cuisine a un carreau cassé, un caractère illusionniste se dégage de part les objets, sot en étain, objet en osier, nature morte sur la table, pichet en faïence, corbeille en osier, le pain. Elle prépare un dessert à base de lait et de pain (pain perdu, pudding). Les détails donnent l’illusion du réel, il utilise la technique pointilliste (différente de celle des impressionnistes), il s’agit de petits points de couleur claire (bleu, blanc), le lait qui coule est un assemblage de points blancs, ce qui donne un éclat au tableau, les anses en osier sont traitées de la même manière, l’œil intègre les différentes couleurs. Les objets : la chaufferette emplie de braises et la plainte en carreaux de faïence de Delphes. La chaufferette ou mignon des dames peut-être placée sous la jupe. On peut y associer le symbole de la lascivité. De plus, les gestes du quotidien ont une signification morale.

La ruelle

La ruelle

Johannes Vermeer, La ruelle

C'est la vue frontale d'un groupe de maisons, percées de deux portes, observer les horizontales et les verticales, les fenêtres avec volets, ils créent de la profondeur et du relief, l'une des portes est fermée, l'autre est ouverte, elle laisse entrevoir une femme devant un tonneau. Des éléments sont en saillie, les corniches, le banc sur la façade, le sol constitué de petits pavés dessinent des lignes irrégulières, il est traversé par un caniveau en continuité avec une rigole qui remonte jusqu'au tonneau, les couleurs sont contrastées, le sous-bassement est en crépi blanc, les briques sont rouges. Quatre personnages sont présents : la femme devant le tonneau, deux enfants sous le banc et une femme devant la porte. Les couleurs complémentaires sont utilisées, volets rouges, volets verts, on remarque le soucis d'illusionnisme, mur en briques au dessus des deux portes, fissure en haut de la maison.

Vue de Delphes

Vue de Delphes

Johannes Vermeer, Vue de Delphes

C'est le seul paysage de Vermeer. Le fleuve (actuellement canal du Rhin à la Schie) suppose des activités économiques, paysage urbain courant au XVIIème siècle. Vermeer travaille sur la lumière, le temps est variable, des nuages sont présents, nous sommes le matin, l'horloge affiche 7h10, une place importante est accordée au ciel, clair obscur, à l'arrière plan la ville, il y a différentes zones dans la lumière, certaines sont éclairées mais pas toute, sur la droite du tableau, un rectangle jaune est remarquable, c'est une oeuvre en lui-même, Marcel Proust a vu ce tableau au jeu de paume en 1921, il l'a qualifié comme étant : « le plus beau tableau du monde », il en a fait un malaise qu'il a mis en scène dans sont roman La prisonnière par le personnage de Bergotte qui meurt d'émotion devant le tableau.

La leçon de musique

la leçon de musique

Johannes Vermeer, La leçon de musique

Une jeune fille est devant l'instrument, il n'y a pas grand chose sur la gauche du tableau, on remarque le rouge de la jupe, un grand nombre de lignes (le carrelage en particulier), le miroir est penché vers l'avant pour montrer le visage de la jeune fille ainsi que le pied du chevalet pour marquer la présence de l'artiste (référence au peintre Jan Van Eck, l'amour est véhiculé par la musique, l'amour est la compagne de la mort. Une viole de gambe est posée au sol.

La jeune fille à la perle

La jeune fille à la perle

Johannes Vermeer, La jeune fille à la perle

La lettre

La lettre

Johannes Vermeer, La lettre